LES Astrologies chinoises ?

Un jour un ami m’appelle au sujet de l’Astrologie chinoise. Il n’arrive pas à comprendre pourquoi, alors qu’on lui a toujours dit qu’il était du signe astrologique chinois du Cochon, il se retrouve avec un résultat différent lorsqu’il utilise un calculateur en ligne.

Où est l’erreur ? Qui a raison et tort ?

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Mon ami est né le 28 janvier 1971. Cette année-là, le nouvel an chinois a eu lieu le 27 janvier et nous sommes ainsi entrés dans l’année du Cochon de Métal, XIN/HAI. Son signe astrologique chinois est donc bien Cochon de Métal, voilà la vérité !

Cependant, lorsqu’il a entré ses informations de naissance (année, mois, jour et heure) dans un calculateur de BaZi en ligne, pour qu’il lui affiche ses 4 piliers de Destinée, il a obtenu le pilier de l’année GENG/XU, qui correspond au Chien de Métal. Vis-à-vis du BaZi classique, l’année 1971 a débuté le 4 février, il est donc bien né une année Chien de Métal, qui correspond à 1970, voilà la réalité !

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Vérité ? Réalité ? Mon ami n’est pas plus avancé !

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La clé pour comprendre tout cela est qu’il n’y a pas une Astrologie chinoise mais DES Astrologies chinoises. Il y a plusieurs courants, plusieurs pratiques, plusieurs Arts et plusieurs visions. Et la première différence entre ses approches tient dans le type de calendrier employé.

La culture chinoise utilise traditionnellement deux calendriers, pour faire simple, l’un est lunaire, l’autre solaire.

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Le calendrier lunaire est le plus ancien, il remonte à une préhistoire reculée et il semblerait bien que ce soit aussi le cas pour les cultures européennes. Le disque de Nebra, par exemple, découvert en 1999 en Allemagne, daté de 3 600 ans, en est l’un des témoins. C’est un disque de l’âge du bronze qui représente la voute céleste et utilise les cycles de la Lune. Cela paraît d’ailleurs assez naturel que les premiers hommes modernes se soient intéressés en premier lieu au corps céleste le plus présent dans le ciel nocturne et qui semblait le plus proche d’eux. Ils ont observé et noté ses cycles, qui étaient les plus facile à saisir, et ils ont ainsi établi les premiers calendriers en fonction de cette Lune qui changeait de forme toutes les nuits. Dans ce système, c’est la révolution de la Lune autour de la Terre qui détermine les mois, qui commencent tous par une nouvelle Lune. Bien entendu, le Soleil ne fut pas ignoré par ces premiers hommes mais ce sont les cycles de la Lune qui furent d’abord étudiés et ceci en corrélation avec les quatre grandes périodes du Soleil, les solstices et les équinoxes, eux aussi assez facilement identifiables.
Nous, Occidentaux, avons oublié notre calendrier lunaire depuis bien longtemps mais la Chine l’a conservé précieusement, c’est même le calendrier le plus populaire dans ce grand pays. C’est lui qui définit les événements et les différentes fêtes de la communauté. La population vit depuis toujours avec ce calendrier. Le fameux nouvel an chinois, que nous aimons célébrer nous aussi maintenant avec les communautés chinoises de nos différentes grandes villes, est déterminé par ce calendrier lunaire. Sa date varie chaque année car elle est indiquée par la seconde nouvelle Lune après le solstice d’hiver. Comme ce dernier est solaire et plutôt fixe (vers le 21 décembre) et que l’année lunaire se doit de commencer par une nouvelle Lune, ce sont deux systèmes indépendants qui s’imbriquent, d’où le décalage chaque année. On dit ainsi que ce calendrier est luni-solaire. Lunaire en premier lieu et solaire ensuite car il conserve les points fixes des solstices et des équinoxes.
Comme 12 mois lunaires ne correspondent pas tout à fait à la durée réelle d’une année, les astronomes (ou astrologues) chinois ajoutent un mois supplémentaire tous les deux ou trois ans pour que tout redevienne plus ou moins cohérent et équilibré. Les Chinois ont en quelque sorte inventés le treizième mois !

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À partir de ce système lunaire, il existe deux grandes Astrologies chinoises.

La première est assez spécifique et se nomme le Zi Wei Dou Shu. On l’appelle aussi l’Astrologie des Étoile pourpres ou l’Astrologie de l’Empereur car il fut un temps où elle était exclusivement réservée à l’Empereur et à sa cour. C’est un Art métaphysique chinois complexe et très efficace qui consiste à distribuer, en fonction du calendrier lunaire, des influences (14 Étoiles) dans des palais différents (12 palais). D’origine chinoise, cet Art est maintenant surtout pratiqué en Asie du Sud-Est et notamment au Vietnam. Ma connaissance en est très limitée et cette pratique est assez en décalage avec le sujet de cet article, je ne m’attarderais donc pas dessus.

La seconde Astrologie lunaire est la plus connue. C’est la plus populaire et c’est celle que nous, Occidentaux, appelons communément “l’Astrologie chinoise”. Dans sa forme la plus simplifiée elle se concentre sur l’animal de l’année de naissance, ce fameux “signe astrologique chinois”. Si nous sommes nés en 1956 par exemple nous sommes du signe du Singe de Feu et cela est censé nous définir dans une certaine mesure, ce Singe nous attribut un caractère particulier vis-à-vis de la communauté des êtres humains.

Mais nous savons bien que nous ne sommes pas nés uniquement une année, nous avons aussi un mois, un jour et une heure de naissance. Dans un mode un peu plus avancé, cette astrologie va donc aussi nous définir par un animal du mois, du jour et de l’heure. C’est ce qu’on appelle les 4 piliers et cela forme notre horoscope complet de naissance. L’analyse se concentre donc sur ces 4 représentations zoomorphiques au sein d’une discipline et une pratique plus ou moins complexe qui peut être menée très sérieusement.

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Il y a une autre forme d’Astrologie chinoise qui, elle, s’appuie sur un calendrier solaire. Les débuts de mois ne sont plus définis par une nouvelle Lune, ils sont bien plus fixes avec une petite variation qui n’excède pas une journée d’une année sur l’autre. On dit souvent que ce calendrier est aussi luni-solaire mais il faudrait plutôt le qualifier de soli-lunaire car il se calcule avant tout par rapport au Soleil puis prend en compte, dans un second temps, les cycles de la Lune pour préciser le moment exact des débuts de mois. C’est le calendrier des Xia, que l’on nomme aussi calendrier des agriculteurs. La plupart des arts métaphysiques classiques chinois utilisent ce calendrier solaire. C’est le cas du Qi Men Dun Jia, l’Art stratégique, que l’on appelait jadis l’Art de la guerre et c’est le cas aussi du Wen Wang Gua autrement appelé le Yi Jing Taoïste. Sans oublier le Feng Shui bien entendu.

Les Chinois, dans les temps anciens et encore aujourd’hui pour une grande part, étaient des agriculteurs, des paysans. Le calendrier lunaire, bien que très populaire, ne leur était que de peu d’utilité pour cultiver les champs. Ils ont alors établi un calendrier solaire, le calendrier des Xia, qui indiquait au départ les bonnes périodes pour labourer, semer, tailler, récolter…

Les Xia représentent le peuple d’une dynastie pré impériale, fondatrice de la culture chinoise (2^sd millénaire avant JC), dont on ne trouve pas de trace historique, c’est-à-dire pas de trace écrite. C’était certainement une culture de transmission orale et elle était considérée par les Zhou (1^er millénaire avant JC), qui, elle, est une dynastie reconnue et identifiée officiellement par les historiens, comme leurs ancêtres, leurs origines.

Ce calendrier solaire traditionnel est bien moins populaire que le lunaire et plus récent puisqu’il n’a “que” 4 000 ans. C’est le calendrier des lettrés et des Taoïstes. Il ne diffère pas énormément de notre calendrier Grégorien. Il s’organise autour de 12 mois de 30 ou 31 jours qui, même s’ils sont en décalage de quelques jours par rapports à nos mois occidentaux, demeurent fixes. Le premier mois débute toujours le 4 ou 5 février, c’est le début du printemps et de l’année et ce, chaque année.

Cette Astrologie solaire est appelée BaZi, ou les Ba Zi, ce qui, en chinois signifie “les huit mots”. L’Art du BaZi part lui aussi des informations de naissance d’une personne et consiste à dresser 4 piliers, comme dans l’horoscope de l’Astrologie lunaire (année, mois, jour, heure). Chacun des piliers est composé de deux choses. Dans la partie supérieure se trouve un Tronc Céleste qui figure l’influence du Ciel. Dans la partie inférieure on trouve une Branche Terrestre qui correspond à l’influence de la Terre. Nous avons donc 4 piliers composés de deux idéogrammes, deux mots, ce qui nous donne bien huit mots, les Ba Zi.

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Ce terme BaZi devrait d’ailleurs correspondre aussi à l’Astrologie chinoise lunaire car elle aussi utilise les 4 piliers et chacun d’entre eux est composé d’un animal et d’un élément, ce qui nous fait bien huit mots. Mais c’est devenu une convention. L’une est appelée Astrologie chinoise horoscopique et elle est lunaire, l’autre est nommée Astrologie chinoise Ba Zi et elle est solaire.

Leur origine commune est pourtant évidente. Ce sont les approches et les pratiques qui diffèrent. Les Troncs Célestes du BaZi correspondent exactement aux éléments associés aux animaux de l’horoscope chinois. Ces animaux sont les représentations symboliques des Branches Terrestres du BaZi. La vision n’est pas la même, l’une est évocatrice et imagée et l’autre est plus métaphysique et technique mais la base demeure identique.

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Bien entendu, il y a eu et il y a encore des querelles de clochers entre ces deux Astrologies. Les uns maintiennent que le calendrier lunaire est le plus traditionnel, plus énergétique, plus vrai en termes d’influences. Les autres affirment que le calendrier solaire est plus évolué, plus juste, plus réel. Ces derniers rappellent que les animaux ne sont apparus qu’au VIème siècle de notre ère et que les Branches Terrestres existaient bien avant avec des significations bien plus complexes. Les adeptes de l’Astrologie lunaire horoscopiques traitent les solaire d’élitistes, les pratiquants du BaZi classique considèrent que les lunaires pratiquent une forme puérile et simpliste… Même si de nos jours ces affrontements se déroulent plus calmement, il n’en reste pas moins que certains astrologues des deux écoles restent sur leur position, évitant les autres tout en méprisant leur pratique.

Mais il n’y pourtant pas lieu d’alimenter ces querelles.

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L’Astrologie lunaire horoscopique qui se concentre sur le caractère des animaux du zodiaque chinois et un enseignement riche en symboles et en évocations. C’est, certes, une approche plus exotérique et plus populaire de l’Art des Ba Zi mais ce n’est nullement une pratique mineure. Le praticien de l’Astrologie solaire du BaZi classique gagne énormément en adoptant dans son analyse ce point de vue zoomorphique. Cela lui permet de ne pas se limiter à une technique trop sèche et d’ouvrir des perspectives bien plus intuitives et imagées.

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Le BaZi classique peut être extrêmement complexe, il fait fi des considérations animalières en se concentrant sur le système des piliers et sur celui des 5 aspects et des 10 déités. L’approche est plus ésotérique, d’une richesse incroyable et d’une profondeur psychologique insoupçonnée au départ. C’est un apprentissage long et quelque peu fastidieux mais le praticien de l’Astrologie lunaire horoscopique gagne lui aussi énormément en étudiant ces fondements métaphysiques. Cela lui permet d’assoir son analyse sur des bases techniques solides et de comprendre l’origine des symboles animaliers qu’il utilise pour ne pas risquer de tomber dans des considérations trop romantiques voire affectives.

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Encore une fois, l’origine des deux Astrologies est commune, seuls l’approche et l’angle de vue changent et, bien entendu, le calendrier employé, lunaire ou solaire. Pourquoi vouloir opposer les deux pratiques en restant sur ses positions, en ignorant ou en méprisant l’autre ? Ne gagne-t-on pas toujours en adoptant un autre point de vue ? Est-ce qu’en faisant ainsi nous risquons vraiment de perdre l’intégrité de notre pratique ? Je pense que non car cela ne peut que l’enrichir.

Dans tout enseignement ancestral, spirituel ou métaphysique, il existe un aspect exotérique et un autre plus ésotérique.

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L’exotérisme n’est pas seulement une entrée en matière qu’il nous faut ignorer ou mépriser ensuite lorsque nous somme “initiés”. C’est une approche qu’il convient de conserver tout au long de notre vie de praticien car elle permet de se détendre, de relativiser, de revenir sur une vision plus simple et finalement plus principielle de notre pratique. Cela nous donne aussi et surtout la possibilité de communiquer sur notre Art de manière plus abordable pour tout un chacun. Mais si nous désirons ne rester qu’en surface nous passerons à l’évidence à côté de la vraie compréhension et nous risquons de nous orienter vers des considérations trop subjectives qui en deviennent erronées.

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L’ésotérisme n’est pas un gros mot, il n’est pas réservé à une élite plus intelligente ou à des caractères étriqués dans leur intellectualisme. C’est une soif de savoir qui peut être abordée à différents niveaux. Il y a toujours plus ésotérique que ce que l’on sait. La logique systémique nous permet de comprendre, de nous enrichir et notre intuition peut être conservée précieusement. Mais si nous désirons être toujours plus complexes et uniquement complexes, nous risquons de sombrer dans une connaissance stérile qui perd ses racines humaines et concrètes et de devenir des îlots isolés au milieu de nulle part, incapables de transmettre notre compréhension.

La voie la plus juste ne se situe-t-elle pas toujours au juste milieu ?

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Il n’y a pas, finalement, plusieurs Astrologies chinoises, contrairement au titre de cet article. Il n’y a qu’une Astrologie chinoise qui peut s’aborder de manières différentes. Alors écoutons l’autre et adoptons son point de vue au moins un instant. Cela s’appelle l’empathie.

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À ce moment-là mon ami né le 28 janvier 1971 me dirait : “Ok, merci, c’est très intéressant, je crois avoir compris le principe. Mais me concernant, je suis Cochon ou je suis Chien ? Parce que les deux animaux me semblent bien différents !”

Tu es les deux mon ami et ils ne sont pas si différents que cela.

Essayons une petite analyse commune.

Lorsque tu es né, l’année lunaire venait de changer la veille, tu es donc bien du signe astrologique chinois du Cochon de Métal qui est de polarité Yin. Le Cochon possède un caractère hédoniste, porté vers la gourmandise mais surtout sur le plaisir de son intérieur, pour lui-même et ses proches, pour sa famille, ses amis. Il a un esprit chevaleresque, avec un sens de la justice et de l’honneur.

Le Cochon de Métal se démarque des autres Cochons par son ambition et par la volonté dont il fait preuve. Il aime les mondanités tout en respectant la vie privée, il est très indépendant et confiant dans ses décisions. Voilà donc ce qui te caractérise vis-à-vis de l’Astrologie horoscopique lunaire. Ce caractère va particulièrement se manifester dans tes liens à la communauté car c’est ce que symbolise le pilier de l’année : le rapport au plus grand nombre.

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Mais mon ami, lorsque tu es né, l’année solaire n’avait pas encore débutée car elle commence le 4 février. Vis-à-vis du BaZi classique, ton pilier de l’année est GENG/XU, qui correspond plus à l’année 1970, c’est le pilier précédent au Cochon de Métal. GENG, c’est le Métal Yang, solide, froid, efficace, combatif et féru de justice, symbolisé par une grande épée ou une grande hache. XU est la 11^ème Branche Terrestre, une Terre Yang, élément symbolisé par une montagne. C’est une Terre solide, immobile et élevée qui, en XU, est une Terre sèche contenant aussi du Métal Yin et du Feu Yin. Tout cela correspond aussi à ton rapport à la communauté et pour bien le comprendre il faut le mettre en lien avec ton Maître du jour, c’est-à-dire avec le Tronc Céleste de ton pilier du jour qui est GUI, Eau Yin. C’est cela l’approche de l’Astrologie solaire BaZi. La Terre Yang est pour toi l’aspect “Pouvoirs” ou “Influences” ou encore “Officiers”, qui confère à cet endroit un charisme certain et une droiture à toute épreuve. Quant à GENG, Métal Yang, il représente l’aspect “Ressources”, les aides que l’on obtient ou que l’on distribue.

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Si on reprend l’approche de l’Astrologie lunaire, ce pilier GENG/XU est incarné par le Chien de Métal. Le Chien est un caractère fidèle et honnête, c’est le Chien de garde qui protège la maison, qui alerte en cas d’intrusion ou de danger et qui est totalement fiable. Il est aussi très méfiant et un peu grognon. Le Chien de Métal est audacieux, direct et sûr de lui. Un peu flegmatique, il semble parfois austère mais il fait face à l’injustice.

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D’un autre côté, si on prend ton Cochon de Métal, vis-à-vis du BaZi classique, c’est le pilier XIN/HAI. C’est le Métal Yin placé sur la 12^ème Branche Terrestre qui est Eau Yin mais contient l’Eau Yang et le Bois Yang. Par rapport à ton Maître du Jour GUI, Eau Yin, cela te confère une bonne présence dans ces rapports au plus grand nombre (Eau Yang – aspect “Amis”) et une expression libre ainsi qu’une grande générosité (Bois Yang – aspect “Productions”).

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Tout cela paraît complexe mais quand on prend en compte les deux influences, lunaire et solaire et qu’on les regarde avec les deux points de vue, on obtient un portrait précis de ce qui te représente vis-à-vis de tous. Ces deux visions ne sont pas antinomiques ou paradoxales. Les deux descriptions expriment quelque chose de très intérieur, honnête, généreux, fiable, avec un sens de la justice et une grande droiture.

Tu possèdes les deux influences, le Chien de Métal et le Cochon de Métal et ces deux animaux s’associent pour créer le “manoir de l’harmonie domestique”. Le Chien s’occupe de l’extérieur de la maison et le Cochon, lui, s’occupe de l’intérieur. Tout cela te caractérise mon ami.

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Les personnes qui sont nées aux alentours d’une nouvelle année subissent souvent les deux influences, lunaire et solaire. Par exemple, cette année 2024, l’année lunaire a commencé le 10 février alors que l’année solaire a encore une fois débuté le 4 février. Ceux qui sont nés entre le 4 et le 9 février, pour l’Astrologie lunaire, possèdent le pilier de l’année GUI/MAO, Lièvre d’Eau, et pour l’Astrologie solaire, ils possèdent le pilier JIA/CHEN, Dragon de Bois. Il n’y a pas à choisir forcément et il n’y a pas d’erreur. C’est la vérité de l’Astrologie horoscopique lunaire et la réalité de l’Astrologie Ba Zi solaire. Tout dépend de l’angle de vue et nous pouvons très bien adopter et associer les deux manières de voir.

Après tout, ce que nous faisons avec ce système de 4 piliers, quelle que soit l’approche adoptée, c’est cartographier de manière schématique un flux continu sans origine ni fin. Le flux énergétique, le flux temporel, le flux du Qi ou tout simplement le flux de la Vie. C’est forcément un paradigme un peu bancal, comme tout paradigme. Quand nous sommes nés entre deux piliers, on est forcément animé par les deux influences.